Je rentre de Tunis avec plein de conversations en tête. Parmi les sujets évoqués, la peur de la solitude, de ne pas trouver l'âme soeur, peur auto-générée ou créée par la pression de l'entourage familial ou amical. Bien sûr, pour les filles, l'horloge biologique est un facteur de stress supplémentaire, car dans bien des esprits union signifie automatiquement procréation, et là on ne peut que s'incliner devant la fatidique date de péremption.
J'évoque ces conversations avec un de mes meilleurs amis et selon lui, les jeunes femmes tunisiennes encore célibataires à partir de 27 ans sont de véritables désespérées, prêtes à tout et à n'importe quoi pour mettre le grappin sur un bon parti. Plus aucune règle, plus aucune limite, la fin justifie les moyens et toujours d'après cet ami, ces demoiselles ne recherchent pas l'amour mais un statut social, un confort bourgeois, quitte à piquer le mari d'une autre, quitte à ne plus être elles-mêmes, quitte à faire les compromis les plus terribles, à pratiquer le harcèlement, le chantage, etc. Bref, de vraies petites bombes humaines aussi dangereuses pour les hommes qu'elles traquent que pour toute femme qu'elles considèrent comme une concurrente potentielle. J'ai entendu les mêmes propos dans la bouche d'amies tunisoises, bien tristes elles aussi de cet état de fait qu'elles ont apparemment vérifié...
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La photo est pour : CALENDRIER PIRELLI